Rhubarbe : Pourquoi il ne faut plus la récolter après juillet

La rhubarbe est une plante vivace au goût acidulé qui marque avec éclat le retour du printemps dans nos jardins comme dans nos assiettes. Toutefois, sa récolte ne s’étend pas indéfiniment. Pour savourer pleinement ses arômes sans affaiblir la plante ni s’exposer aux parties indigestes, quelques précautions s’imposent.

Une période de récolte courte, mais généreuse !

La cueillette de la rhubarbe débute en général à la fin du mois d’avril ou au début de mai, en fonction des régions et des conditions climatiques. On prélève les tiges lorsqu’elles atteignent une longueur d’au moins 25 à 30 centimètres. À ce stade, elles sont à la fois juteuses et pleines de saveur.

Cette période propice à la récolte est toutefois limitée : il est conseillé de cesser les prélèvements vers la fin juin, ou au plus tard  début juillet. Passé ce délai, les tiges deviennent plus fibreuses et peuvent renfermer une plus grande concentration d’acide oxalique, une substance irritante et potentiellement toxique en cas d’ingestion excessive.

Laisser la rhubarbe au repos à partir du mois de juillet permet également à la plante de refaire ses réserves pour la saison suivante. Elle a besoin de conserver une bonne partie de son feuillage afin de poursuivre la photosynthèse et de se préparer à l’hiver. Il est aussi essentiel de rappeler que les feuilles de rhubarbe sont toxiques et ne doivent jamais être consommées !