Reconnaître les fleurs mâles et femelles du kiwi

Vous n’avez pas de fruits sur vos plants de kiwi ? Vous vous demandez s’il vous manque un plant mâle ou femelle ? Ou peut-être qu’un de vos kiwis est mort et vous ne savez pas lequel a survécu ? Pas de panique : en période de floraison, il est tout à fait possible de distinguer les fleurs mâles des fleurs femelles pour faire le point sur votre situation.

Fleur mâle : l’architecte de la pollinisation

La fleur mâle se distingue par une abondance d’étamines visibles. Celles-ci sont constituées de longs filaments blancs surmontés d’anthères jaunes contenant le pollen. Ces fleurs ne produisent pas de fruit mais jouent un rôle fondamental : elles fournissent le pollen nécessaire à la fécondation des fleurs femelles. On les trouve généralement en groupe sur le même rameau. Caractéristiques principales : Nombreuses étamines bien visibles, absence d’ovaire central, pétales souvent légèrement plus ouverts.

Fleur femelle : la future mère du kiwi

La fleur femelle présente également des étamines, mais celles-ci sont stériles (non fonctionnelles) et peu nombreuses. Ce qui permet surtout de l’identifier, c’est son gynécée central, volumineux, formé de stigmates blancs disposés en étoile autour d’un ovaire verdâtre : c’est lui qui deviendra le fruit une fois fécondé. Caractéristiques principales : Un grand pistil central bien formé, stigmates visibles en étoile, étamines peu nombreuses et non fonctionnelles.

Pour que vos plants de kiwi produisent des fruits, la présence d’un plant mâle à proximité des femelles est généralement indispensable, car lui seul fournit le pollen nécessaire à la fécondation. On recommande un plant mâle pour 5 à 6 femelles, avec une floraison simultanée, et une distance maximale de 5 à 10 mètres entre eux pour une bonne pollinisation. Il existe toutefois des variétés dites autofertiles, comme Actinidia ‘Solo’ ou Jenny, qui portent à la fois des organes mâles et femelles fonctionnels : elles peuvent donc fructifier sans partenaire.