Le terme aphrodisiaque, dérivé d’Aphrodite, la déesse de l’Amour dans la mythologie Grecque, apparaît pour la première fois au 18ème siècle. Mais l’usage des plantes aphrodisiaques remonte jusqu’à l’Antiquité. L’usage de plantes aux vertus aphrodisiaques se retrouve sur les cinq continents ! La plupart des ces plantes aphrodisiaques étaient (et sont toujours pour certaines) utilisées afin de lutter contre l’infertilité, de stimuler le désir sexuel ou dans le but d’augmenter les performances sexuelles des hommes, mais aussi des femmes.
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Antiquité : “Des plantes aphrodisiaques réservées à l’élite” !
Durant l’Antiquité, ces plantes tant convoitées pour leurs vertus aphrodisiaques étaient bien souvent réservées à l’élite dirigeante (Rois, Empereurs…). On note par exemple que les Égyptiens et les Romains employée déjà la Sarriette dans la composition des philtres d’amour, elle était indiquée comme “un stimulant de l’appétit sexuel”. Cette plante bien connue et tant appréciée fut par la suite introduite un peu partout en Europe.
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Moyen-Age : “Plantes aphrodisiaques = plantes diaboliques” !
Au Moyen-Age, les plantes aphrodisiaques étaient considérées comme diaboliques, du fait de la religion catholique très présente et restrictive à cette période. D’ailleurs, jadis il était plutôt d’usage de placer des feuilles de Gattilier dans les matelas des lits médiévaux ! En effet, cet arbuste appelé «chaste tree» en anglais est réputé calmer les ardeurs sexuelles. Il était très couramment cultivé dans les jardins du Moyen-Age à cet effet.
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Ginseng et Cordyceps : Deux aphrodisiaques mais pas pour toutes les bourses !
Aujourd’hui, en Chine et au Tibet ou la médecine par les plantes est encore très courante, les aphrodisiaques les plus connus, utilisés mais aussi exportés sont le fameux Ginseng ainsi que le champignon Cordyceps qui était d’ailleurs durant très longtemps totalement réservé à l’Empereur de chine et au dalaï-lama au Tibet. Le cordyceps sinensis, aussi appelé “champignon chenille” ou yarsagumbu est un champignon rare tout à fait singulier qui pousse en parasitant des larves d’insectes, notamment la chenille Hepialus fabricius. Le mycélium se développe sur la larve, ce qui la tue. Ce n’est qu’ensuite que le champignon se développe. Un kilogramme de se “champignon chenille” se négocie entre 3000 $ et 18 000 $ selon la qualité !
Pour en savoir d’avantage sur le sujet, je vous conseille la lecture de l’ouvrage “Les plantes du plaisir” du Docteur Jacques LABESCAT, Phytothérapeute passionné qui nous livre conseils et préparations pour résoudre tous les “troubles” de l’amour grâce aux plantes. Bains aphrodisiaques, teintures mères revigorantes, infusions stimulantes: le choix est large et chacun y trouvera son compte.
Cet article n’est bien évidement pas exhaustif, si vous connaissez d’autres plantes aux vertus aphrodisiaques, n’hésitez pas à laisser un commentaire !